Sentier des étoiles Aillon le Jeune
Itinéraire
Départ/Arrivée
Point d'intérêt
Circuit n° 1
En juillet et en août, accès possible via les navettes Synchro Montagne en descendant à l'arrêt "Aillons 1000". Plus d'informations sur synchro.grandchambery.fr/synchro-montagne/.
Depuis l'arrêt Aillon 1000, au rond point, empruntez le pont qui enjambe le ruisseau de la Fullie et rejoignez le parking du centre d'accueil.
Depuis l'arrêt Aillon 1000, au rond point, empruntez le pont qui enjambe le ruisseau de la Fullie et rejoignez le parking du centre d'accueil.
Un sentier de promenade, réunissant deux ambiances différences : l’une en balcon sur la route principale, jalonnée de sculptures de bois massif évoquant les étoiles, l’autre auprès du Nant d’Aillon , abritant des constellations animales de fer forgé.
Aillon-le-jeune, les étoiles sculptées
C’est à la scierie Petit-Roulet de Bellecombre-en-Bauges qu’elles sont nées, dégagées de larges grumes de bois noble par le ciseau de Maxime Cadoux, luthier et sculpteur au Châtelard.
Quatre chênes transformés en étoiles dans cet atelier nomade.
La première est l’étoile du berger. Ce berger de bois nous attend au seuil du sentier d’Aillon-le-Jeune, indiquant la direction à prendre, à la façon de cette étoile qui a guidé les hommes depuis la nuit des temps. Alors, le promeneur entre sous un tunnel de noisetiers depuis lequel on aperçoit parfois la route principale de la station de sports d’hiver, en contrebas.
Marchant encore sous les voussures vertes d’où sort le chant du casse-noix moucheté, c’est un malicieux soleil tout en rayons qui illuminera les jours de neige.
Dans une ouverture suspendue comme un balcon, la troisième sculpture, splendide ours tenant à bout de patte une étoile, évocation de l’étoile polaire, dont la gueule grande ouverte ne tardera pas à accueillir un nid d’oiseau. La richesse des textures mérite qu’on s’y arrête : variations du travail du bois, entre le rendu brut et gonflé du pelage de l’ours, le lisse et les arêtes saillantes de l’étoile, la finesse des griffes et des dents de la bête.
Dernier jalon de la promenade aux étoiles sculptées, on devine entre deux troncs l’étoile filante, toute élancée dans sa course folle, figée dans le bois comme elle aurait pu l’être dans la glace.
Aillon-le-jeune, Constellations animales
Sous nos pas, les feuilles mortes craquent. Ce sentier est un fil entre deux flux où nous marchons, funambules. D’un côté, flux de la route où passent, vrombissantes, les automobiles. De l’autre, celui de la rivière, coulant, bondissant dans le fond de la combe.
Et soudain, il semble que se dessine parmi les lianes de lierre et clématites du sous-bois des courbes animales. A-t-on rêvé, imaginé leur présence dans l’entremêlement des branches?
On s’approche d’une île formée entre deux sentiers, et l’oeil identifie les fers forgés arrondis qui forment le corps de l’ours. Plus loin, dans le dessous sombre de la robe des sapins, le félin aux oreilles en pinceau, comme à l’affut, nous surprend. Marchons encore, vigilants à ces présences-absences animales jusqu’à ce qu’une large ramure en plumes de fer nous survole en silence, dans le bruissement des feuillages. Ils se fondent dans les branches, dans l’ambiance feutrée du sous-bois, où bruit sans discontinuer le Nant d’Aillon.
Près d’une ouverture dans le fourré qui nous sépare de la route, où s’ouvre la vue sur le mont Colombier dans ses tons roses du soir, le renard aux moustaches frémissantes nous frôle.
Les animaux qui habitent ce bois, dans la transparence de leurs arceaux soudés par le sculpteur Hugues Grammont dans son atelier d’Ecole-en-Bauges, ont tous donné leur nom à une constellation, un dessin que l’on fait dans le ciel nocturne en reliant les étoiles entre elles.
En verrez-vous d’autres dans l’imbroglio végétal du sous-bois?
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C’est à la scierie Petit-Roulet de Bellecombre-en-Bauges qu’elles sont nées, dégagées de larges grumes de bois noble par le ciseau de Maxime Cadoux, luthier et sculpteur au Châtelard.
Quatre chênes transformés en étoiles dans cet atelier nomade.
La première est l’étoile du berger. Ce berger de bois nous attend au seuil du sentier d’Aillon-le-Jeune, indiquant la direction à prendre, à la façon de cette étoile qui a guidé les hommes depuis la nuit des temps. Alors, le promeneur entre sous un tunnel de noisetiers depuis lequel on aperçoit parfois la route principale de la station de sports d’hiver, en contrebas.
Marchant encore sous les voussures vertes d’où sort le chant du casse-noix moucheté, c’est un malicieux soleil tout en rayons qui illuminera les jours de neige.
Dans une ouverture suspendue comme un balcon, la troisième sculpture, splendide ours tenant à bout de patte une étoile, évocation de l’étoile polaire, dont la gueule grande ouverte ne tardera pas à accueillir un nid d’oiseau. La richesse des textures mérite qu’on s’y arrête : variations du travail du bois, entre le rendu brut et gonflé du pelage de l’ours, le lisse et les arêtes saillantes de l’étoile, la finesse des griffes et des dents de la bête.
Dernier jalon de la promenade aux étoiles sculptées, on devine entre deux troncs l’étoile filante, toute élancée dans sa course folle, figée dans le bois comme elle aurait pu l’être dans la glace.
Aillon-le-jeune, Constellations animales
Sous nos pas, les feuilles mortes craquent. Ce sentier est un fil entre deux flux où nous marchons, funambules. D’un côté, flux de la route où passent, vrombissantes, les automobiles. De l’autre, celui de la rivière, coulant, bondissant dans le fond de la combe.
Et soudain, il semble que se dessine parmi les lianes de lierre et clématites du sous-bois des courbes animales. A-t-on rêvé, imaginé leur présence dans l’entremêlement des branches?
On s’approche d’une île formée entre deux sentiers, et l’oeil identifie les fers forgés arrondis qui forment le corps de l’ours. Plus loin, dans le dessous sombre de la robe des sapins, le félin aux oreilles en pinceau, comme à l’affut, nous surprend. Marchons encore, vigilants à ces présences-absences animales jusqu’à ce qu’une large ramure en plumes de fer nous survole en silence, dans le bruissement des feuillages. Ils se fondent dans les branches, dans l’ambiance feutrée du sous-bois, où bruit sans discontinuer le Nant d’Aillon.
Près d’une ouverture dans le fourré qui nous sépare de la route, où s’ouvre la vue sur le mont Colombier dans ses tons roses du soir, le renard aux moustaches frémissantes nous frôle.
Les animaux qui habitent ce bois, dans la transparence de leurs arceaux soudés par le sculpteur Hugues Grammont dans son atelier d’Ecole-en-Bauges, ont tous donné leur nom à une constellation, un dessin que l’on fait dans le ciel nocturne en reliant les étoiles entre elles.
En verrez-vous d’autres dans l’imbroglio végétal du sous-bois?
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Du 01/01 au 31/12.
Sous réserve de conditions d'enneigement et météorologiques favorables.
Sous réserve de conditions d'enneigement et météorologiques favorables.
Général
- Equipements et services :
- Animaux acceptés
- Itinéraire :
- Type d'itinéraire BOUCLE
- Distance (en km) 2.5
- Durée journalière (en min) 90
- Altitude maximum (en m) 1543
- Dénivellation (en m) 60
- Dénivellation positive (en m) 60
- Niveaux de pratique sportive :
- Niveau vert - Très facile
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